Rouen, au fil des jours...

La Fontaine de la Crosse - Détail

La Fontaine de la Crosse

A l'angle de la rue de l'Hôpital et de la rue des Carmes, la Fontaine de la Crosse est alimentée par la source Gaalor dont la chambre de captage se situe rue Pouchet, à 13 mètres de profondeur. Bâtie en 1487, la Fontaine de la Crosse fut reconstruite et légèrement déplacée en 1861. Démolie le 26 août 1944, elle fut construite à nouveau à l'identique.

Rue des Faulx

Rue des Faulx, les dernières traces d'une publicité peinte sur le mur latéral d'un immeuble de briques et silex pour les "Petits Lu". La publicité située au-dessus, pour un tout autre annonceur, est devenue malheureusement quasi-illisible.

Le Gros Horloge

En 1527, une arche de pierre, traversant la rue du Gros Horloge, relia le beffroi à l'ancien Hôtel de Ville. Ce sont les faces latérales de ce passage de pierre qui portent aujourd'hui encore les cadrans de l'horloge, l'un faisant face à la cathédrale, l'autre au Vieux-Marché.
Le cadran comporte à sa base un semainier montrant la planète correspondant à chaque jour de la semaine. Le semainier a été restauré en 1892. Au dessus des cadrans qui donnent l'heure grâce à une seule aiguille terminée par un mouton, est disposée de chaque côté du passage une fenêtre circulaire dans laquelle tourne une sphère représentant la Lune (une face noire, l'autre argentée, deux rotations complètes en 59 jours). La précision est telle que l'écart constaté des lunaisons n'excède pas un jour par an.
Jusqu'en 1928, le mouvement d'horlogerie conçu par Jehan de Felains en 1389 anima l'aiguille de l'horloge. Aujourd'hui, c'est une horloge à quartz radio-pilotée qui commande l'horloge et les passages aux heures d'été et d'hiver.

Cordes et archets...

L'enseigne de l'atelier d'un luthier, à l'angle de la rue Eau de Robec et de la place du Lieutenant Aubert.

Abbatiale Saint Ouen : Exposition Le Livre des Fontaines

Vue générale de Rouen, dessinée par Jacques Le Lieur en 1525 :

Détail du Plan de Rouen : la Cathédrale Notre Dame et son quartier :

Une exposition dédiée au "Livre des Fontaines", appelé également "Livre Enchaîné", occupe et ce jusqu'au 15 décembre prochain l'Abbatiale Saint Ouen. Cette œuvre d'art, réalisée par Jacques Le Lieur (échevin de la ville de Rouen et conseiller du Roi) en 1525, est à la fois une représentation et un témoignage de ce qu'était Rouen à la Renaissance. Le "Livre des Fontaines", véritable trésor utilisé jusqu'au XIXème siècle, retrace le circuit des sources et des fontaines qui jalonnaient la cité et inclut une vue générale de la ville.
Le document original, devenu extrêmement fragile, est conservé à la Bibliothèque municipale de Rouen. Les reproductions à grande échelle permettent aux visiteurs de découvrir cet ouvrage sous un jour exceptionnel avant sa réédition, dont la sortie est prévue pour septembre, aux Editions Point de vues. Attention, le tirage est extrêmement limité (555 exemplaires) : réservez-le dès à présent.
Et pour en savoir plus, n'hésitez pas à visiter le site de Jacques Tanguy, historien et conférencier. Vous retrouverez le programme des visites qu'il anime à cette adresse. Si vous souhaitez obtenir des renseignements sur l'intégralité des visites thématiques, en individuel ou en groupe, rendez-vous à l'Office du Tourisme de Rouen.

Le Beffroi, vu de la rue Massacre

Entre 1389 et 1398, Jehan de Bayeux construisit le beffroi du Gros Horloge sur les fondements d'une ancienne tour démolie après la révolte de la Harelle en 1382. Le beffroi, symbole des libertés communales, était supposé recevoir cloches et mécanisme d'horlogerie destinés à régler la vie des habitants de la cité. Dès 1527, une arche de pierre traversant la rue du Gros Horloge le relia à l'ancien Hôtel de Ville.

Rue Massacre

Deux hypothèses sont retenues pour expliquer le nom de cette rue.
De nombreux Juifs Rouennais auraient été massacrés à cet endroit par les Croisés Normands en 1096, sous Philippe Ier. La rue Massacre est en effet en plein cœur du quartier Juif de l'époque. Notons qu'elle prend d'ailleurs naissance dans l'actuelle "rue aux Juifs".
La seconde explication plausible serait la présence au Moyen-Âge de très nombreux bouchers dans cette rue. Il semble en tout cas qu'elle ait un passé sanglant...

Abbatiale Saint Ouen

Bénitier taillé dans la pierre, usé par le temps, à l'intérieur de l'Abbatiale Saint Ouen.

Rue du Gros Horloge

Une belle maison à pans de bois de la rue du Gros Horloge, très joliment fleurie, ce qui est de plus en plus rare à Rouen. L'enseigne creuse, a priori en métal, représente le visage d'une femme vraisemblablement coiffée de façon traditionnelle. Cette enseigne est très endommagée et seul le profil droit est à peu près intact. L'indication "Bijoux" figurant sous l'enseigne est toujours d'actualité. Une boutique de bijoux fantaisie occupe en effet le rez-de-chaussée.