Il est temps qu'après cette très (et même trop) longue période de chômage, je vous parle de mon nouveau travail que j'ai, et que je recommence à réécrire plus régulièrement, vu que maintenant, j'aurai, moi aussi, pour une période certes limitée, des choses à dire.
J'ai tout récemment et tout à fait par hasard intégré une belle agence de communication qui appartient à un grand groupe internationalllll (important, les "l", très important), perdue au fin fond d'une charmante bourgade de la banlieue nord de Paris, à proximité d'un peu de verdure, certes rare en cette saison. A priori, il y a pire, mais j'ai connu plus central (Madeleine et Opéra par exemple). On a la clim (pratique l'été mais un peu fraîche l'hiver, surtout les jours de neige), l'électricité, l'eau courante, un ordinateur chacun (PC, beurk !), un siège, bref, tout ce qui rend agréable la vie trépidante de bureau… en open space. Qu'en concluez-vous, amis lecteurs ? Et oui, l'endroit est fréquenté par un nombre non négligeable de blondes plus ou moins vraies que je qualifierai de "dindonnières", si vous me le permettez, espèce en voie de prolifération dans la communication, et un peu partout, hélas. Autant dire que cet open space tient en général et par voie de conséquence de la basse-cour, et qu'il peut devenir très compliqué dans ces conditions d'entendre un potentiel interlocuteur au téléphone, voire de s'écouter penser. Je n'ai pas vraiment d'avis pour l'instant, j'ai connu bien pire, j'ai connu mieux, mais les temps sont trop difficiles pour jouer, précisément, les difficiles. Une chose me chiffonne néanmoins : la non-organisation volontaire de tout le monde. Jamais vu un pareil bordel, donc pas étonnant que tout le monde fasse des horaires de dingues ! Une grande et vaste énigme qui défie ma "maniaquerie" quasi germanique ! Une autre chose aussi me chiffonne : cette facilité avec laquelle mon supérieur hiérarchique tire dans les jambes de ses collègues et subordonnés pour se couvrir au moindre problème… Quelque chose me dit qu'il va falloir se méfier un peu…
Ah, rappelez-moi de vous parler des joies de se retrouver prisonnier quand on finit tard et que personne ne vous a expliqué comment sortir du labyrinthe. Franchement fun, ça tient du bizutage…