Quasiment chaque année à cette époque, le temps est exécrable en Normandie. Ce doit être à cause des longs week-ends qui se profilent… Autant dire que les 24 h motonautiques de Rouen risquent d'être à nouveau le théâtre de spectaculaires accidents !
Sans transition, pour en revenir au mois de mai qui arrive à grands pas, avez-vous remarqué, amis lecteurs, que votre boîte aux lettres commence à nouveau à se remplir d'invitations diverses et variées ? Baptêmes, communions, mais surtout mariages… Notez bien, je n'ai rien contre ces cérémonies. Non, rien. Mais en ce qui concerne les mariages, j'ai sincèrement tendance à être agacée par ceux qui s'ingénient à vivre la cérémonie par procuration. C'est en général exclusivement féminin. Le syndrome “Bridget Jones”, si vous me permettez de l'appeler ainsi. Fin de vingtaine, début de trentaine, célibataires, toutes leurs amies sont mariées fières de l'être avec bébé braillard en poussette… Inquiètes de rester vieille fille, le mariage de leur dernière amie qui n'avait pas d'alliance au doigt devient une espèce de répétition générale du “plus beau jour de leur vie”. A elles. Enfin ! Elles planifient tout. Décident de tout. Les mariés n'ont même pas leur mot à dire. Ils finissent par ne même plus être consultés, de toute façon, elles influencent le choix du lieu, du menu, des vêtements, des fleurs… Le jour du mariage, elles tenteront, parfois avec succès, de voler la vedette à la mariée. Un chapeau aux dimensions généreuses pourra les y aider. Un décolleté profond… Ou un tailleur taille 36 aux couleurs vives. Qu'elles pourront enfiler après un régime draconien pain sec/Contrex… Surveillez bien leurs lèvres au moment de l'échange des vœux : ce sont elles qui prononcent le “oui”, muet, certes, mais parfaitement reconnaissable… Elles vivent la journée en playback. On ne sait jamais d'ailleurs, elles pourraient rencontrer leur futur conjoint (dangereux de venir en solo !) parmi les témoins (responsabilité qu'elles assument avec délice !) ou les invités. Mariage = terrain de chasse !
Croyez-moi, dans l'intérêt même de tous les futurs époux à venir, c'est une espèce que je souhaiterais en voie de disparition !