Qu'ai-je donc bien pu faire la semaine dernière ?
Pour faire simple, si je n'ai pas posté, c'est parce que j'ai eu un problème avec mon fournisseur d'accès, AOL. Je pouvais consulter mes mails, difficilement en envoyer, mais en tout cas, pas surfer sur un autre site qu'AOL. Après plusieurs contacts avec le service technique via le site, quelques conseils non avisés et certes inutiles, mon dernier interlocuteur et pseudo technicien m'envoie le message suivant : “le problème est trop épineux pour être résolu en ligne. Merci de contacter le 08…, (0,34 euro TTC/mn). Ben voyons. Je suis restée 30 minutes en communication (la durée maximale !), et pour apprendre quoi ? Qu'il fallait que je réinstalle AOL et Explorer, qu'AOL ne pouvait pas me fournir Explorer sur CD, - je ne pouvais pas le télécharger puisque je ne pouvais pas surfer -, mais que je pourrais éventuellement le récupérer sur l'un des CD fourni avec SVM Mac ou Macworld ! Bilan de l'opération : une semaine sans internet, le numéro spécial de Macworld à 7,50 euros, et 10,20 euros de communication ! Encore une fois, je tiens à saluer l'inutilité chronique des techniciens d'AOL !
Mon rendez-vous du 16 décembre s'est bien passé, j'attends un éventuel second RV avec le deuxième directeur associé et mon éventuel(le) futur(e) supérieur(e) hiérarchique. Ceci étant, je ne pense pas être recontactée avant le 3 janvier. Pour l'anecdote, mon interlocuteur s'est présenté dès le départ comme quelqu'un qui ne connaissait pas grand chose aux recrutements. Il m'a montré une feuille sur laquelle il y avait un tableau comportant déjà quelques indications. Il a passé tout l'entretien à le remplir, ce qui m'a obligé à réduire la vitesse de mon flot de paroles et à faire régulièrement des pauses pour qu'il puisse suivre. Point amusant, lorsqu'à la question “qu'attendez-vous de votre supérieur hiérarchique ?” j'ai répondu : “qu'il soit compétent !”, j'ai eu la surprise de voir mon interlocuteur prendre un air embarassé et me répondre “euh, oui, enfin, c'est à dire, ce n'est pas que la personne qui serait au-dessus de vous n'est pas compétente, mais bon, euh, c'est pas une flèche, et puis euh, elle n'a pas plus d'expérience que vous, enfin à peine, mais en tout cas je ne pense pas qu'elle ait grand chose à vous apprendre, euh, voilà”. D'accord, ai-je pensé, dans ce cas, donnez-moi sa place et rétrogradez-la au niveau inférieur !
Le reste de ma semaine s'est écoulé à réunir les preuves de ma recherche d'emploi : j'ai reçu une convocation en recommandé avec AR émanant de la Direction Départementale du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle. J'ai dû compiler toutes mes lettres de motivation sur un an, le fichier des sociétés que j'ai contactées via candidatures spontanées et les dates de ces contacts, les réponses éventuelles (vu le nombre de CV reçus mensuellement par les sociétés, autant dire que les réponses sont rares !), les sites internet que je consulte dans le cadre de ma recherche, ceux sur lesquels mon CV est en ligne… Le tout en 3 jours, je n'ai donc pas “chômé” pour une fois (OK, c'est un mauvais jeu de mots), d'autant que j'étais malade (reste de gastro, début de grippe et fièvre de cheval). Etre convoqué par un organisme officiel est toujours stressant : je n'ai jamais eu de rendez-vous de ce type, on ne peut pas vraiment connaître leurs critères (y-a-t-il un quota de CV à envoyer, sur quoi se basent-ils pour définir qu'une recherche d'emploi est optimale ou non ?), et à la clé il y a une radiation éventuelle avec tout ce que cela comporte, à savoir plus d'indemnisation. Heureusement pour moi, tout s'est bien passé. Vous ne pouvez pas imaginer, chers lecteurs, à quel point je serai heureuse lorsque je signerai un contrat dans une nouvelle société. J'ai bien du mal à imaginer que certains se complaisent à rester au chômage !…
Lundi 23, j'ai eu un rendez-vous dans une agence de marketing relationnel qui appartient à un grand groupe, et qui est basée dans le 16ème. J'ai rencontré la DRH (je préfère et de loin rencontrer un patron d'agence ou un directeur commercial), personne ni antipathique, ni sympathique, qui a une très haute opinion de la société pour laquelle elle travaille, de loin supérieure à toutes les agences concurrentes. A tel point que de senior avec 6 ans d'expérience, je me suis retrouvée bombardée junior, “vous comprenez, notre marque est telllllllement au-dessus des autres, et nous utilisons des techniques siiiiiii innovantes et siiiiiii révolutionnaires, que vous avez, je le crains, tout à apprendre !”. Bien sûr, bien sûr… Si j'ai un second rendez-vous avec un consultant cette fois-ci, je pourrai me faire une meilleure opinion de la société en question.
Noël s'est passé, sans plus, j'avais décoré l'appartement depuis le 6 ou 7 décembre, ambiance british tradi, Christmas Carols en fond sonore, et comme c'est moi qui fais la cuisine, (et je cuisine plutôt bien, si, si !), je ne prends pas de risques ! Ma famille (qui se résume à ma mère et mon oncle) ne prend pas de risques non plus avec les cadeaux (et un chèque, un). Cependant j'ai eu un très beau calendrier en provenance de Montréal (merci à Jeff et Julie), et j'ai eu ouïe dire que d'autres cadeaux allaient arriver du Sud Ouest. Le 25 a été quelque peu plus festif, puisque nous avions une invitée, une personne que connaissait un peu ma grand-mère, dont la fille ne s'occupe absolument pas et que nous invitons chaque Noël depuis quelques années.
Et puis ce n'est pas vraiment aux cadeaux que j'attache de l'importance. Ma grand-mère et Sat, mon chien, me manquent énormément, surtout pendant ces périodes de fêtes. Second Noël sans eux… Je donnerai volontiers tout ce que j'ai pour passer ne serait-ce qu'une heure à Noël en leur compagnie…
Je vous laisse, j'ai plein de cartes de vœux à écrire et, accessoirement, quelques coups de fils à passer, quand il fera jour !