Chocolate Chip Cookies

Coup de Vent

Aujourd'hui, non pas un coup de “gueule”, mais un Coup de Cœur. Avec majuscules, merci.
Le 4 janvier 2001, alors que je regardais les informations, je suis tombée sur un reportage concernant la maison de retraite des chevaux de la Garde Républicaine, située en Normandie. J'en avais déjà entendu parler, mais sans en savoir plus. La présidente, qui était interviewée, m'a semblé être une personne impliquée, sensible, attachante et totalement dévouée avec son époux à la cause animale. Et il en faut, de l'amour et du dévouement pour s'occuper 365 jours par an de plus de 200 chevaux, sans autre aide que le soutien financier des membres de l'association ! Le rôle de l'Etat français se borne en effet à confier les chevaux retraités (pour vieillesse, problèmes de discipline ou de santé) à l'association, ce qui est déjà fort généreux : il fut un temps, pas si lointain, où l'association devait acheter les chevaux réformés pour les sauver de l'abattoir, seule destination que notre cher pays jugeait digne de ceux qui font de la Garde Républicaine ce qu'elle est. Sans chevaux, point de cavaliers… Mais ce ne sont que des animaux, et notre douce France ne recule devant rien pour réaliser de substantielles économies, c'est bien connu !
A la fin du reportage, on proposait aux personnes susceptibles de s'impliquer de contacter l'association afin d'en devenir membres. Le 4 janvier, c'est le jour de mon anniversaire. Je n'y ai jamais attaché d'importance. Mais j'ai vu là un appel, une coïncidence, l'occasion de faire quelque chose de bien. J'ai donc contacté l'association et en suis devenue membre. Un peu plus que simple membre, puisque je parraine l'un des chevaux, Coup de Vent (13 ans en mars prochain) réformé, trop tôt, pour un problème au genou. Les pavés de Paris ne font pas de cadeaux… Coup de Vent est un cheval magnifique, plein de vie, fougueux, splendide… J'ai eu l'occasion de lui rendre visite, de voir ses compagnons de boxes, qui ont eux aussi connu la gloire des défilés militaires et à présent l'oubli. Mais peu importe l'oubli, désormais leurs vies s'écoulent, paisibles et tranquilles, sur fond de bocages verdoyants. Une vraie vie de cheval, en somme…

Si vous avez envie de vous impliquer et souhaitez avoir plus d'informations sur cette association, n'hésitez pas à me contacter.

Made in USA

On vit une époque formidable… Lisez et vous conviendrez que les Américains ont une notion très personnelle de l'agriculture !!! C'est heureux, d'ailleurs…

Remonter le temps

Si j'avais pour marraine une bonne fée qui m'offre généreusement d'exaucer 3 vœux, l'un de ceux-ci serait la possibilité illimitée de voyager dans le temps. Je sais, on a déjà beaucoup écrit à ce sujet, et sans nul doute bien mieux que moi. Mais, depuis mon plus jeune âge, j'ai toujours trouvé cela absolument fascinant, et rêvé qu'un jour ce ne serait plus utopique.
Outre le fait de pouvoir à ma guise revoir des êtres chers aujourd'hui disparus, et de les rencontrer à différentes périodes de leur vie auxquelles je ne les ai pas connus, cela me permettrait de vivre, ne serait-ce que quelques jours, à l'époque de mon choix. Notez, sans avoir envie de me balader au Moyen Âge, j'irais bien me promener du côté des années 1900 à 1930. Certes, le début du siècle dernier n'a pas été une période facile, mais j'ai l'impression que les contemporains de l'époque savaient cultiver une insouciance relative, par défi, peut-être. Vivre, vite, tant qu'il en est temps… J'aurais aimé côtoyer cette génération qui a vu le jour avec le XX ème siècle et avait 20 ans dans les années 20. Prendre un verre à Saint Germain des Prés avec Scott Fitzgerald, assister à l'une des soirées littéraires de Gertrude Stein, vivre les années folles, désespérées, brillantes et étourdissantes, le charleston, les cabriolets clinquants, Montparnasse à sa belle époque. Voyager à une époque où tout voyage était encore une véritable expédition, où la planète entière ne figurait pas pré-photographiée dans les catalogues des tour operators, où les côtes étaient encore sauvages. Connaître ces années qui ont engendré notre monde moderne. Pour le meilleur et parfois pour le pire…

Esprit de Noël

J'aime beaucoup Noël. Pas pour son aspect commercial, ceci étant… Et puis, je préfère faire des cadeaux qu'en recevoir. Ce que j'aime dans Noël, ce sont les décorations, les illuminations des rues et des vitrines, l'atmosphère particulière, les odeurs de sapin, d'agrumes, le sapin lui-même, les Christmas Carols, la proximité de l'hiver et ses espoirs de neige, tout ce qui donne sa féérie à la fin de l'année. Et j'aime me balader dans les marchés de Noël. Celui de Rouen vient d'ouvrir ce week-end, place de la Cathédrale. Rien de bien conventionnel, à mille lieues des marchés que l'on trouve en Alsace ou en Allemagne. Le seul point commun reste les petits chalets, côte à côte, et la foule qui grouille. Le vin chaud, aussi, est une constante.
Cette année, cependant, nous accueillons des guests d'Outre-Atlantique, du Québec pour être précis. Certains chalets sont donc consacrés à la promotion du tourisme au Canada, mais aussi à l'artisanat indien (qui n'a pas son attrapeur de rêves ?), aux spécialités connues ou ignorées : sirop d'érable, bison… Très bientôt, des photos en ligne pour vous mettre vous aussi dans l'ambiance.

Le coup de "gueule" du vendredi

Mon coup de “gueule” du vendredi concerne cette semaine ma ville natale, Rouen.
Depuis quelques temps, je me suis aperçue qu'il y avait beaucoup moins d'oiseaux à Rouen qu'auparavant. Il est vrai qu'en habitant à deux pas d'un jardin public, je suis aux premières loges. Entre la fin de cet été et le début de l'automne, il m'était arrivé de voir des cadavres d'oiseaux adultes, sans blessure apparente, sur le trottoir ou au pied d'arbres. Pas des dizaines, certes, mais quelques uns. Etonnant… Apparemment, peu de chances que ce soit l'œuvre d'un serial killer félin, encore moins une vague de suicides chez des volatiles qui vivent dans un cadre des plus agréables et ne meurent pas de faim, loin s'en faut ! Alors, qu'est-ce qui a bien pu se passer ? Pourquoi ne suis-je pas réveillée le matin par le chant de mes merles préférés ? Où est passée la famille de pies qui venait parfois exécuter une petite danse devant ma fenêtre ? Où sont les moineaux qui venaient boire dans les assiettes des plantes sur mon balcon ? Et les mouettes, le rouge-gorge, les mésanges ? Tout ce petit monde a disparu, les rares survivants ne semblent plus guère avoir le cœur à chanter… Survivants de quoi ?
Je décide donc de faire une petite enquête. Je sais que deux fois par an, la mairie organise une capture de pigeons au filet. Ce n'est pas un secret, c'est indiqué dans le “guide pratique de la vie à Rouen”, un service entier y est même dédié. Pour éviter une pseudo-surpopulation. En revanche, on ne stipule pas le sort réservé aux oiseaux, pigeons ou autres. Et toute capture de ce type prend du temps et est sans garantie réelle de résultats. Elle doit se faire aussi avec un minimum de témoins. Alors qu'avec un bon vieil empoisonnement, on est sûr de décimer un maximum de représentants des différentes espèces…
J'apprends alors que certains riverains (2 ou 3 “charmants” vieillards qui habitent dans la copropriété qui jouxte la mienne), ont contacté la mairie afin de faire abattre tous les arbres qui sont sur l'avenue devant chez moi, et aussi une allée de charmes dans le jardin : c'est bien connu, les arbres sont sales, plein de microbes, d'oiseaux porteurs de maladies diverses et variées, et surtout, ils font de l'ombre… Ne le saviez-vous pas, chers lecteurs ? N'importe qui ferait alors le rapprochement.
Afin d'en avoir le cœur net, je décide d'appeler le service des espaces verts de Rouen, et j'entre en contact avec le responsable local de l'élagage. Cette personne ne semble pas vouloir parler : il y a effectivement un projet d'abattage des arbres en question, mais rien n'est fixé. Ils sont soit-disant malades. Voyant que j'insiste, mon interlocuteur finit par lâcher le morceau : ces arbres ne sont pas malades, en fait ils gênent 2 ou 3 “charmants” vieillards, - ce que je savais déjà -, qui, profitant d'amitiés au sein de l'actuelle majorité à la tête de la mairie, en ont exigé la coupe. Ils ont aussi ordonné que rien ne soit replanté à la place. Du béton, du bitume, comme au bon vieux temps !… Mon interlocuteur semble à présent en confiance, et beaucoup plus bavard qu'il ne devrait l'être : je décide de tenter le tout pour le tout, et évoque l'empoisonnement massif des oiseaux à Rouen. Je n'obtiens pas un oui, juste un air entendu, vous savez, un “je ne peux rien dire, mais c'est exact…”.
Il va sans dire que je n'en suis pas restée là : j'ai contacté la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), et l'opposition municipale. D'autres riverains aussi. Où est la démocratie, si, au nom d'amitiés nouées lors de petites sauteries municipales post-électorales et payées aux frais des contribuables, les élus locaux accèdent aux demandes les plus saugrenues d'une minorité ? Jusqu'où ira la bêtise, la méchanceté et la cruauté de ceux qui, au nom de leur appartenance à la race humaine, qu'ils croient supérieure à toute autre, s'approprient le droit de torture et de mort sur les animaux, et le droit de destruction d'une nature déjà plus que meurtrie ?

Errare humanum est

Petite rectification, et mea culpa… Si la version telle que nous la connaissions d'Audere Cogitare est à présent un très beau souvenir de la blogosphère, Akelia continuera néanmoins à poster au gré de ses envies. Et personnellement, j'en suis ravie !

Vous avez un message

Cet après-midi, j'ai eu un appel de l'agence dont j'attends désespérément la réponse. Et, bien entendu, pendant les 5 minutes où je me suis absentée pour me faire un café… Mon interlocuteur n'a pas laissé de message. Bon signe ? Mauvais signe ? Il ou elle veut m'avoir en direct, mais pourquoi ? Pour m'expliquer pourquoi je ne suis pas retenue, ou pour me fixer un RV pour signer un contrat ? Bien évidemment, j'ai rappelé tout de suite et laissé un message aux deux personnes qui auraient pu m'appeler, mais je n'ai pas eu de nouvelles depuis. Aaaaaaaargh ! Je suis quitte pour une nouvelle nuit d'insomnie !

Akelia

Audere Cogitare est parti en cendres, et c'est bien dommage !

Merci à toi, Akelia, pour tes tranches de vie que nous avons partagées, tes photos… N'oublie pas qu'il y a toujours une lueur au bout du chemin, même le plus sombre. Bonne chance !

Cake aux fruits confits

Bon allez, histoire de ne pas se laisser complètement abattre (vous connaissez l'adage, “tant qu'il y a de la vie…”), je vais vous révéler, à défaut de recette de cookies (pas encore au point) ma recette de cake aux fruits :

pour un cake de 5 à 6 personnes, prenez :

3 à 4 œufs selon leur taille

6 cuillères à soupe de sucre en poudre

125 g de beurre doux (et non de margarine, du vrai beurre de ma Normandie, tant pis pour le régime !)

250 g de farine

1 paquet de levure chimique

2 paquets de sucre vanillé

1 tasse de rhum de nos belles Antilles, brun de préférence

200 g de raisins secs de Smyrne et de Corinthe mélangés

250 g de fruits confits mélangés (orange, angélique, cerises…)

(Un conseil, achetez de préférence des morceaux entiers de fruits confits que vous couperez vous-même, on en vend de très bons dans les boutiques spécialisées en thés et cafés)

La veille, lavez les fruits confits coupés et les raisins. Laissez-les tremper toute la nuit dans un saladier avec la tasse de rhum brun.
Le jour même, faites fondre le beurre à feu très doux et laissez-le refroidir. Séparez les blancs des jaunes et montez les blancs en neige. Dans un autre saladier, battez au mixer les jaunes avec le sucre, jusqu'à ce qu'ils épaississent et deviennent jaune pâle (même principe que pour la mousse au chocolat). Ajoutez au mélange des jaunes et du sucre la farine, le sucre vanillé, la levure et le beurre, mixez jusqu'à obtenir un mélange homogène. Ensuite, incorporez à la cuillère et non au mixer les blancs, sans les “casser”. Tourner doucement dans le sens des aiguilles d'une montre. Egouttez les fruits confits. Important, pour éviter qu'ils ne tombent au fond du cake, roulez-les dans un peu de farine. Incorporez-les doucement au mélange. Versez la préparation dans un grand moule à cake (ou tout autre type de moule de hauteur similaire) sans oublier préalablement de mettre au fond du papier sulfurisé et de beurrer l'ensemble. Ajoutez au dessus du gâteau des cerises confites entières, farinées légèrement, et de petits batonnets d'angélique. Mettez à cuire dans un four que vous aurez pris soin de préchauffer, thermostat 5 à 6, pendant 40 minutes environ. Au bout de 30 minutes environ, surveillez la cuisson : piquez votre gateau, en son milieu et sur toute la hauteur, avec un couteau. Quand la lame ressort parfaitement sèche, votre cake est cuit. Si vous ne mangez pas tout le même jour, vous pouvez le conserver dans de l'aluminium. Et avec un bon thé de Noël, c'est encore meilleur ! Bonne dégustation !!!

Ras-le-bol

Je n'ai pas encore de réponse… Vous me direz, je n'ai pas de raison de m'inquiéter : j'ai attendu 4 jours de plus que prévu pour savoir si je passais le second entretien que je pense avoir rondement mené. Et 2 anciennes collègues avec lesquelles je m'entendais bien y travaillent déjà. Alors… Seulement, voilà, ce poste j'y tiens, parce qu'il est évolutif, que c'est une très belle agence et un budget intéressant. Et que pour une fois, j'aimerais que la chance me fasse une fleur. Elle n'a pas été souvent à mes côtés depuis 3 ans. Même si dans l'absolu je ne suis pas à plaindre. Une réponse positive cette fois-ci rattraperait partiellement le reste. A fortiori, mon option de rechange s'est avérée beaucoup moins intéressante que prévu, et pas seulement financièrement parlant.

En quelques mots, j'ai rencontré le directeur de clientèle et le big boss de l'agence (société connue et reconnue sur le marché, solide réputation vis-à-vis des annonceurs, même si réputation d'usine vis-à-vis de ceux qui y ont travaillé ou y travaillent encore !, mais bon, en ce moment, on ne peut pas être trop difficile !). L'affaire était quasi-conclue, sauf bien sûr si j'avais une réponse positive de ma “number one”. Afin d'avoir plus d'informations pratiques et techniques (organisation, état d'avancement des dossiers en cours…), j'ai demandé un entretien au directeur commercial qui chapote la cellule. Personne sympathique, certes, mais au bout de dix minutes, il m'a annoncé que la définition du poste avait changé la semaine dernière : je suis supposée passer 3 jours sur 5 en province avec le directeur commercial et le directeur de clientèle, dans un coin “relativement” perdu, et donc faire, comme eux, la navette entre Levallois et le siège de l'annonceur, passer les 3/4 de ma semaine entre avion et hôtel. Ne pas avoir de bureau fixe. Vivre au rythme du client et non à celui de l'agence. Passer mon temps en réunion ou à faire des compte-rendus, à relancer des fournisseurs, à essayer de faire rentrer des délires d'annonceur dans des budgets serrés, à faire de la recherche de partenariat… Je ne lui ai pas dit “non merci”, tout de même. J'ai pris 24h pour réfléchir, mais après avoir pesé le pour (c'est un travail et il n'y en a pas beaucoup par les temps qui courent, surtout dans la pub) et le contre (je fais un gros sacrifice de salaire, de mode de vie, je dois vaincre en moins d'une semaine ma phobie des petits avions…) et en avoir discuté avec des amis, j'en suis revenue à ma conclusion de lundi soir. Que ce poste n'était pas pour moi, parce que les contraintes sont énormes, que je ne tiendrai pas la route sur le long terme. Et je n'ai pas envie de recommencer à chercher dans six mois !

Retour case départ, il me reste l'espoir que “l'autre” agence me réponde positivement… En attendant, je suis quitte pour une nouvelle nuit d'insomnie, à regarder “Derrick”, “Le Renard” et “Les Brigades du Tigre”, d'un œil distrait, en sirotant un jus de pamplemousse (tout ce qui est amer est idéal quand on n'a pas vraiment le moral) et en écoutant en boucle le dernier single des Red Hot, “The Zephyr Song”. Sad sad night…